Les étudiants ‘Ambassadeurs’

Six étudiants de l’Université et de l’Esad de Valenciennes vont intégrer pendant cette saison le laboratoire artistique de l’Espace Pasolini.
Répétitions, résidences, rencontres avec les artistes, ils auront accès à l’envers du décor, à des instants de partages et de découvertes autour de notre programmation.

Ce qu’ils ont vu, aimé (ou pas)… À eux ensuite de partager le plus largement possible cette expérience au sein de notre petite ‘fabrique’ artistique.

L’aventure commence pour nos « Ambassadeurs » avec le NEXT Artsfestival​ et la construction d’un journal autour des différents événements auxquels ils auront assisté.

 

Nous leur avons demandé de se présenter en quelques mots, ci-dessous leur (auto)portrait

> Imad El Khechen

« Je m’appelle Imad El Khechen, de nationalité libanaise. Après des études scientifiques, j’ai commencé mes études en art, en 2004, au Liban, à l’institut des beaux-arts de Beyrouth. J’ai eu mon diplôme en peinture en 2008, et plus tard un master art plastiques en 2013.

Je suis en France, depuis septembre 2014, pour des études en art contemporain. Pour ma première année Master, j’étais à l’école d’art de Dunkerque, avant de venir à Valenciennes cette année, pour ma seconde année de Diplôme.

L’art est pour moi ce qui nous rapproche plus que toute autre chose de la vie, ou comme le dit Clément Rosset, du réel. L’art de la performance et de la danse, m’inspire et me tente. Je considère cette opportunité comme une chance, qui va me permettre en même temps la participation à ces événements, ainsi que me mettre dans l’état d’une réflexion, qui fixera les éléments observés, et par l’analyse, la recherche et l’écriture, transformer l’expérience de ces événements en une vraie source d’enrichissement pour mon bagage et ma formation comme artiste. De plus je trouve excitant de m’adresser à un publique de lecteur (pour la première fois). »

> Marion Lesieur

« Je m’appelle Marion Lesieur et je suis étudiante en Master 1 « Cultures, Territoires et Sociétés » à la Faculté de Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines du Mont Houy. J’ai connu l’Espace Pasolini grâce à l’intervention de Charlotte durant un de mes cours, puis j’ai voulu m’y intéresser de plus près. J’ai toujours aimé le spectacle vivant et exprimer mon ressenti sur les spectacles auxquels j’assiste, alors je suis allée à la première réunion pour devenir étudiante-rédactrice au sein de l’Espace Pasolini. Je définirais l’art et la culture comme un témoignage de l’époque, une trace des différentes coutumes du monde dans lequel nous vivons. Je pense qu’il est important de préserver l’art et la culture de toutes les époques pour ensuite les transmettre aux générations futures. »

> Aloïs Godeliez

« L’année dernière j’étais en fac d’arts plastiques et cette année en lettres. Je suis attiré par tout ce qui est en rapport avec l’écrit. J’essaie de me « cultiver » pour faire évoluer mon écriture. Ce qui m’a donné envie de participer est simplement le fait de pouvoir écrire. J’aime beaucoup écrire, mais il faut qu’on me pousse (je suis un peu flemmard), c’est pour ça que j’ai choisi d’être rédacteur. Disons que c’est plus facile de savoir ce qu’on a à faire (plutôt que de se lancer). Enfin, pour ce qui est de ma définition de l’art… je n’en ai pas… La définition est tellement vague… Je préfère me baser sur ma sensibilité. – Repérer ce qui est intéressant (peu importe que ce soit de l’art ou pas). Pour la culture je dirais que c’est un ensemble de connaissance. Elle peut servir à différents buts, tout dépend de ce qu’on veut faire. C’est assez vague aussi… »

> Marwan Moujaes

« Beyrouth. 1989. Je ne me rappelle de rien. On m’avait dit que ce jour-là Beyrouth était ville ouverte. Ouverte à tous les cauchemars, les craintes et à tous les possibles. C’était le dernier mois de la guerre. Lorsqu’elle n’était plus, moi j’ai été. Dans cette même ville j’ai eu ma première gorgée de Pasolini. Mamma Roma dansa dans le noir d’une salle Beyrouthine et, depuis, j’ai commencé à comprendre. Ce que je fais c’est de l’art, de ça je me rappelle très bien. Je n’ai aucune définition, et je n’ai jamais voulu en avoir. Et maintenant je suis là, dans la tempête, et j’attends d’être mouillé. Aussi absurde que cela. Aussi vital que ça. »

> Savina Topurska

« Je m’appelle Savina Topurska, et je viens de Bulgarie. En ce moment je fais mes études en

France. Je suis étudiante en art à l’ESAD de Valenciennes. Je suis ici parce que l’Espace Pasolini, c’est l’endroit où l’on peut croiser de nombreux créateurs et spectateurs qui viennent comme moi de loin, pour la culture, pour l’art. C’est ma motivation, mon inspiration. »

> Rémi Mahieux

« Je m’appelle Rémi, j’ai vingt-cinq ans et j’étudie le design d’espace à l’ESAD (Ecole supérieure d’Art et de Design) de Valenciennes. Cette année j’ai choisi de participer au festival NEXT en intégrant le groupe des étudiants ambassadeurs. C’est une très bonne opportunité pour moi d’assister aux spectacles : je pense que la scène contemporaine a beaucoup à partager avec son public, en idées et en émotions. Elle est en tout cas pour moi une source d’inspiration et d’évasion. »